Marcel a beaucoup trop d’imagination selon sa mère, Albertine. Elle ne croit pas son fils lorsqu’il lui raconte parler avec les tricoteuses dans la maison vide d’à côté. Pourtant, Marcel se retrouve souvent chez les voisines. Il passe des heures à écouter les histoires de famille de Rose, Violette, Mauve et leur mère, Florence.

Édouard, le fils de Victoire, rêve d’imiter de grandes chanteuses et actrices sur la grande scène du Théâtre National. Il demande à la comédienne Madame Pétrie de lui donner un coup de main. Du moins, de bien vouloir l’encourager un peu. Sera-t-elle ouverte à voir un homme habillé en femme performer ?

Marcel, le fils d’Albertine, est fâché après les tricoteuses. Il s’ennuie de sa grand-mère Victoire et tente de comprendre les angles morts de son imagination. Thérèse, la sœur de Marcel, se remémore les palpitations qu’elle a vécues lorsque le gardien du parc s’intéressait à elle. Le voisinage jacasse à propos des tribulations de Thérèse avec le gardien, qui suscite une certaine méfiance.

Albertine suit son fils, Marcel, dans un magasin de piano. La honte l’envahit quand elle voit son garçon jouer avec brio de cet instrument qu’elle associe à la bourgeoisie. Elle lui explique aussitôt pourquoi cet art n’est pas fait pour des gens pauvres comme eux. Nana se confie à son mari, Gabriel, de son besoin de liberté. Elle repense à ses sacrifices et à son rêve abandonné de devenir écrivaine.

Le commérage continue à propos de Thérèse et de la fameuse histoire avec le dangereux gardien du parc, Gérard Bleau. Les femmes, découragées par le patriarcat, discutent de la place des hommes dans la société. Marcel, le frère de Thérèse, découvre sa puberté et son anatomie. Il est confus, partagé entre la frustration et le plaisir.